Apaiser la douleur

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Avec l’entraînement et de la persévérance, la pratique de la sophrologie développe les ressources que nous avons en nous, à portée de main, crée une relation nouvelle à notre douleur et par là-même contribue à l’apaiser.

SOPHROLOGIE ET DOULEUR

Pratiquer la sophrologie c’est apprendre à :

1/ Se mettre l’écoute de son corps. Tel qu’il est, ici et maintenant, avec douceur, bienveillance et respect.

2/ Prendre conscience de ce qui va bien : les parties de notre corps non douloureuses, le positif de notre vie…

3/ Travailler sur l’acceptation. L’entraînement sophrologique nous aide à apprendre à accueillir ce qui est, à accepter la réalité, telle qu’elle est, ici et maintenant.

4/ Lâcher prise. Vouloir tout contrôler et lutter contre ce qui est nous demande beaucoup d’énergie. Quand nous commençons à accepter et à lâcher-prise, nous libérons de l’énergie à employer de façon plus positive.

5/ Adopter une attitude plus positive et mobiliser nos propres ressources. Cette nouvelle énergie disponible du fait du lâcher-prise nous permet d’accéder à nos ressources internes et d’aller, petit à petit, vers un mieux-être.

COMMENT AGIR QUAND J’AI MAL ?

Il n’y a pas de recette magique et universelle valable pour tous. Nous sommes toutes uniques. Et nous mettons chacun en place nos propres moyens de faire face à nos difficultés en fonction de nos besoins et de ce qui fonctionne pour nous.

Ici, je propose une recette avec différents ingrédients (des ingrédients seulement issus de nos ressources internes, on ne parle pas ici de médicaments, d’huiles essentielles, de plantes, de source de chaleur comme la bouillotte qui sont des ressources externes). 

L’idée n’est pas de chercher à supprimer la douleur mais peut-être de la rendre plus supportable, éventuellement de l’apaiser. Dans tous les cas, cela change notre relation à la douleur.

Libre ensuite à chacun de prendre les ingrédients qui lui parlent, peut-être d’en ajouter d’autres et de créer sa propre recette.

Ingrédient N°1 = Le pouvoir du moment présent –  se concentrer sur la respiration + accueillir la douleur

Tout d’abord, prendre un temps pour se concentrer sur sa respiration.

Puis, se concentrer sur la zone douloureuse, se mettre à l’écoute de sa douleur. Oser approcher directement sa douleur peut parfois la rendre plus supportable.

Dans l’idée d’essayer d’accepter sa douleur. Puisque plus on résiste aux choses, plus elles ont tendance à persister. 

Prendre le temps d’aller à la rencontre de sa douleur, de lui accorder de l’attention, avec bienveillance vis-à-vis de soi-même.

Ingrédient N°2 =  La respiration

Mieux oxygéner notre corps et mieux gérer le stress lié à la douleur via différents exercices de respiration.

Ingrédient N°3 =  La pratique de l’exercice physique

La respiration et l’exercice physique représentent deux outils particulièrement efficaces dans la gestion de la douleur.

Ce n’est pas toujours évident quand on a mal de se mettre en mouvement. Cependant, moins on bouge, plus on a tendance à avoir mal car l’absence de mouvements favorise la rigidification de nos tissus et la fonte de nos muscles.

L’idéal est d’essayer de bouger un peu tous les jours et de pratiquer une activité qui nous fait plaisir : yoga, marche, pilates…

Ingrédient N°4 = La relaxation – Apprendre à détendre son corps pour diminuer la douleur

Souvent, quand nous avons mal, nous avons tendance à nous recroqueviller sur nous-même, pensant nous préserver de la douleur. Cette réaction provoque l’effet inverse et renforce la douleur : la douleur est amplifiée par les muscles périphériques qui sont contractés.

Via la relaxation, nous apprenons à relâcher nos muscles, détendre notre corps et apaiser notre mental, ce qui a un impact positif essentiel sur le ressenti de notre douleur.

Ingrédient N°5 = La visualisation 

En sophrologie, nous utilisons des exercices de visualisation qui nous apprennent à nous concentrer sur autre chose que la douleur. En amenant notre attention sur notre visualisation, nous détournons notre attention, autant que possible, de notre douleur et permettons à notre mental de se calmer plutôt que de produire des pensées négatives en lien avec notre douleur.

Pour mettre en place ces différents ingrédients, il est essentiel de s’entraîner et de persévérer : s’entraîner aux exercices de respiration, à la relaxation, à la pleine conscience, à la visualisation, bouger régulièrement…

Avec l’entraînement et la pratique, nous devenons acteur dans la gestion de notre douleur, nous pouvons reprendre la main sur notre douleur. Il devient alors possible d’aller vers un mieux-être.

© Copyright Alexandra Delmas

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